50. Dixième principe de Bahá'u'lláh: Education des femmes

(50.1)
Les femmes ont des droits égaux à ceux des hommes sur la terre. En matière religieuse comme dans la société, leur rôle est de première importance.

(50.2)
Tant que les femmes seront empêchées d'exercer leurs plus hautes capacités, les hommes resteront incapables d'atteindre à la haute condition qui pourrait être la leur.

Abdu’l-Baha 

 

 

61. Dixième principe: Egalité des sexes

(61.1)
Le dixième principe de l'enseignement de Bahá'u'lláh, c'est l'égalité des sexes. Dieu a créé tous les êtres par couples. Homme, animal ou végétal, toutes les créatures de ces trois règnes sont des deux sexes, et l'égalité est absolue entre elles.

(61.2)
Le monde végétal comprend des plantes mâles et des plantes femelles dont les droits sont égaux, et qui partagent pareillement la beauté de leur espèce, quoiqu'on pourrait vraiment dire que l'arbre donnant des fruits est supérieur à l'arbre stérile.

(61.3)
Dans le monde animal, nous voyons que le mâle et la femelle ont les mêmes droits, et que chacun d'eux jouit des avantages de son espèce.

(61.4)
Nous avons donc constaté que, dans les deux règnes inférieurs de la nature, il n'est pas question de la supériorité d'un sexe sur l'autre. Dans l'espèce humaine il y a une grande différence; le sexe féminin est considéré comme inférieur, et on ne lui accorde pas de droits et de privilèges égaux à ceux de l'autre sexe. Cette condition ne vient pas de la nature mais de l'éducation.

(61.5)
Dans la création divine, il n'y a pas de distinction semblable et, au regard de Dieu, l'un des sexes n'est pas supérieur à l'autre. Pourquoi donc l'un d'eux devrait-il affirmer l'infériorité de l'autre, lui refusant les justes droits et les privilèges, comme si Dieu avait autorisé une telle ligne de conduite ?

(61.6)
Si les femmes bénéficiaient, comme les hommes, des avantages de l'éducation, le résultat démontrerait leur égale capacité pour les études.

(61.7)
A certains égards, la femme est supérieure à l'homme. Elle a le coeur plus tendre, elle est plus réceptive et possède une intuition plus vive.

(61.8)
On ne peut nier qu'en différents domaines, la femme soit actuellement moins avancée que l'homme, ni que cette infériorité temporaire soit due à ce que l'occasion de s'instruire lui ait fait défaut.

(61.9)
Face aux nécessités de la vie, la femme est mieux armée que l'homme, car c'est à elle qu'il doit son existence même.

(61.10)
Si la mère est éduquée, ses enfants recevront une bonne éducation. Une mère sage guide ses enfants dans la voie de la sagesse. Une mère pieuse leur enseigne comment ils devraient aimer Dieu. Une mère douée d'une bonne moralité dirigera ses jeunes enfants dans la voie de l'honnêteté.

(61.11)
Il est donc clair que la génération future dépend des mamans d'aujourd'hui. N'est-ce pas une responsabilité vitale pour la femme ? N'est-il pas nécessaire de lui donner tous les avantages possibles pour l'équiper en vue d'une telle tâche ?

(61.12)
Par conséquent, Dieu n'est sûrement pas satisfait qu'un instrument aussi important que la femme doive souffrir du manque d'instruction, et ne puisse acquérir les qualités souhaitables et nécessaires pour accomplir la grande oeuvre de sa vie.

(61.13)
La justice divine exige que les droits des deux sexes soient également respectés puisque, au regard de Dieu, aucun des deux n'est supérieur à l'autre.

(61.14)
Pour Dieu, la dignité ne dépend pas du sexe mais de la pureté et de l'éclat du coeur.

(61.15)
Les vertus humaines sont données à tous de manière équivalente. La femme doit donc s'efforcer d'atteindre à une plus haute perfection, d'être l'égale de l'homme à tous égards et de faire des progrès pour rattraper son retard, afin que l'homme soit obligé de reconnaître cette égalité d'aptitudes et de réalisation.

(61.16)
En Europe, les femmes ont fait de plus grands progrès qu'en Orient, mais il reste encore beaucoup à faire.

(61.17)
Quand les étudiants sont arrivés au terme de leur année d'école, ils passent un examen dont le résultat détermine la somme de connaissances et de capacités de chacun d'eux. Il en sera de même pour la femme: ses actions démontreront sa mesure; il ne sera plus nécessaire de la proclamer par des paroles.

(61.18)
C'est mon espoir que les femmes progresseront rapidement en Orient comme en Occident, jusqu'à ce que l'humanité atteigne la perfection.

(61.19)
La bonté de Dieu est destinée à tous et donne à chacun la force de progresser.

(61.20)
Quand les hommes reconnaîtront l'égalité des hommes et des femmes, celles-ci n'auront plus besoin de lutter pour leurs droits.

(61.21)
L'un des principes de Bahá'u'lláh, c'est donc l'égalité des sexes. Les femmes doivent faire les plus grands efforts pour acquérir la force spirituelle et pour accroître leurs qualités de sagesse et de sainteté, jusqu'à ce que leurs lumières et leur ardeur réussissent à établir l'unité du genre humain.

(61.22)
Il leur faut travailler avec un enthousiasme fervent pour propager les enseignements de Bahá'u'lláh parmi les peuples, afin que la lumière radieuse de la bonté divine puisse entourer les âmes de toutes les nations du monde. 

Abdu’l-Baha